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Une immersion dans la vie de la peintre la plus célèbre du XIXe
L'Atelier de Rosa Bonheur
Une immersion dans la vie de la peintre la plus célèbre du XIXe siècle
Depuis le 25 mai 1899, le temps s'est arrêté dans l'atelier de Rosa Bonheur.
Tout est là ...
Sa blouse brodée, son chapeau, ses bottines, ses palettes, ses pinceaux, ses couleurs, ses carnets de croquis et ses notes, jusqu'à ses mégots de cigarettes. Les effluves de térébenthine se mêlent au parfum de violette de l'artiste... Nul besoin de reconstitution, il suffit simplement de se laisser porter.
Sans dispositif de muséographie contemporaine ni reconstitution, les visites guidées de l'atelier précipitent les visiteurs dans un XIXe siècle plus vrai que nature. Les archives découvertes permettent aujourd’hui de conter Rosa Bonheur de façon inédite. La visite du musée comprend uniquement la partie travail de l'artiste.
La visite de l'atelier comprend l'exposition temporaire sur les Fauves.
Rosa Bonheur (1822-1899)
Peintre animalier du XIXe siècle, Rosa Bonheur est certainement l’artiste peintre la plus célèbre et la plus vendue de son siècle, tant en France qu’en Angleterre et aux États-Unis. Sa carrière internationale est éblouissante : vivant de son art dès l’âge de 14 ans, elle est la première femme artiste à recevoir la Légion d’honneur de la main de l’impératrice Eugénie. Ne devant sa réussite qu’à elle-même et à son talent, elle force le respect de ses contemporains : Georges Bizet, Buffalo Bill, la Reine Victoria, Napoléon III, Victor Hugo…
Première femme à s'acheter un bien immobilier grâce au fruit de son travail, Rosa acquiert le château de By en 1859. Elle y passera les 40 dernières années de sa vie.
L’artiste touche aujourd’hui par son étonnante modernité. Cette petite femme d’ 1m50, s’est battue tout au long de sa vie pour « élever la femme » et montrer que « le génie n’avait pas de sexe ». Armée de ses pinceaux et de son pantalon, elle arpentait les forêts et les foires aux bestiaux afin de croquer ses modèles. Amoureuse de la nature et des animaux, elle s’est battue aux côtés de Denecourt afin de préserver la forêt de Fontainebleau et clamait haut et fort que les animaux avaient « une âme », pensée rarissime au XIXe siècle.