Diners gastronomiques au Château

Plongez au cœur de la passion de Rosa Bonheur pour les grands félins et découvrez les secrets de ses œuvres les plus majestueuses ! Du 19 octobre 2024 au 31 janvier 2025, le Château de Rosa Bonheur est fier de présenter l’exposition "Rosa Bonheur et les Fauves", une immersion inédite dans l'univers artistique de celle qui sut capturer l'âme des lions, tigres et léopards. Cette rétrospective fascinante rassemble des huiles, dessins, estampes et photographies rares, certaines jamais dévoilées au public issues de collections privées. Naissance d'une passion L'exposition est structurée autour de plusieurs sections du travail de Rosa Bonheur. Elle explore d’abord le processus créatif de l’artiste, depuis ses études préliminaires jusqu’à la réalisation finale de ses œuvres, en passant par ses relations avec les dompteurs et son approche scientifique de l’éthologie animale. Enfin, elle dévoile l’univers intime de Rosa Bonheur, où l’artiste s’engage dans une observation minutieuse de la vie quotidienne des fauves. Influence & héritage L'exposition met également en lumière l'originalité du regard de Rosa Bonheur face à celui de ses contemporains qui représentaient souvent les fauves dans des scènes dramatiques de bataille ou comme des bêtes féroces : Antoine-Louis Barye, Auguste Cain, Eugène Delacroix. Rosa Bonheur et les fauves Du 19 octobre 2024 au 31 janvier 2025

Le musée est heureux de vous présenter sa nouvelle acquisition : un dessin représentant Wasp, le fidèle Skye terrier de Rosa Bonheur. Son nom est inspiré d’un roman de Walter Scott, l’auteur favori de l’artiste. Nathalie disait à son propos : « Wasp est une petite rareté, nous n’en avons pas encore rencontré un aussi joli que lui. » Ce dessin, daté du 22 mai 1860, a été réalisé dans son atelier de la rue d’Assas à Paris, quelques semaines avant son déménagement à By. L'œuvre est annotée de la main de l'artiste, précisant les dimensions de son cher compagnon, et comporte même un petit croquis de la cheminée de son nouvel atelier. Dédicacé "à son vieux des vieux", son cher ami, le sculpteur Pierre-Jules Mène, il témoigne de leur profonde amitié. Après la mort de Wasp, Rosa Bonheur écrit à Mène : « Mon digne et bon vieil Ami, je viens de recevoir votre portrait de mon petit Wasp. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. Vous êtes vraiment le plus gentil des hommes et des amis. Je suppose que vous savez que j’ai perdu le pauvre petit original, dont j’ai déposé le corps dans un coin du jardin. Tout se termine comme ça. » Cette œuvre, acquise grâce au soutien de l'Association Rosa Bonheur, provient de la collection des héritiers Mène-Cain et constitue une touchante évocation de l'intimité de l'artiste avec son fidèle compagnon.

Pour la toute première fois aux Pays-Bas, Rosa Bonheur est mise à l'honneur à La Haye avec l'exposition Rosa Bonheur – The Spirit of Animals au musée de la Collection Mesdag, du 20 septembre 2024 au 19 janvier 2025. À l'occasion de cet évènement unique, le Château de Rosa Bonheur a prêté plusieurs œuvres aux côtés du Musée d’Orsay et du Château de Fontainebleau, permettant aux visiteurs de découvrir un ensemble rare et représentatif du travail de l’artiste. Cette exposition, pensée par Renske Suijver et Sara Tas, est une occasion parfaite pour un week-end dans la charmante ville de La Haye où vous pourrez non seulement admirer les œuvres de Bonheur, mais aussi explorer cette ville historique. Nous sommes tombées sous le charme de ce petit bijou qu'est la Collection Mesdag, un musée à taille humaine où la collection permanente impressionne autant que les expositions temporaires. N’oubliez pas de vérifier les horaires d'ouverture, qui changent à partir de novembre, pour planifier au mieux votre visite ! Information et réservation : https://www.demesdagcollectie.nl/en/plan-your-visit/to-see/exhibition-rosa-bonheur-the-spirit-of-animals

Comment Rosa Bonheur réussissait-elle à capturer l'essence de ces félins dans ses peintures ? Comment se déroulait la cohabitation avec sa lionne apprivoisée ? Le lion de la Royal Collection était-il vraiment Brutus ? Combien de kilos de viande nécessitait-elle pour nourrir ses compagnons ? Cette conférence répondra à toutes vos questions, ou presque, sur l'univers captivant de Rosa Bonheur et ses félins.

On avait hâte de vous en parler ! Voilà des mois que notre merveilleux archiviste mène l'enquête sur les célèbres fauves de Rosa Bonheur. Dans cet ouvrage fascinant, Michel Pons, plonge au cœur de la passion de Rosa Bonheur pour ces gros chats, révélant les secrets de ses œuvres les plus majestueuses. Ce livre répondra à toutes vos questions, ou presque, sur l'univers captivant de Rosa Bonheur et ses félins. Bien évidemment, il est à retrouver dès maintenant dans la boutique en ligne ainsi que dans notre boutique sur place. Avant une prochaine conférence et une exposition...

Plus d’un siècle après la disparition de Rosa BONHEUR (1822-1899), Michel BASSOMPIERRE franchit les portes dans son ultime demeure, devenue son Musée, pour y dévoiler plus de 50 ans de création. Cette exposition proposée du 3 mai au 30 septembre 2024 est une chance unique de plonger dans l’univers et l’intimité de deux grands maîtres de la peinture et de la sculpture, liés par une passion commune : celle de l’animal. S’ils ont évolué à des époques totalement différentes et ont développé chacun un style unique, leur parcours et leur démarche présentent des similitudes frappantes. Fascinés depuis l’enfance par les animaux, ils les ont représentés dès qu’il ont été en capacité de tenir un crayon en main. Le dessin est d’ailleurs pour eux la base de toute création. Travailleurs infatigables, ils ont toujours remis l’ouvrage sur le métier, sans écouter les critiques et se soucier des tendances. Chez eux, l’animal n’est pas un objet, mais le sujet principal. Il n’est jamais agressif, il semble capté dans l’intimité de son quotidien. Après des heures d’observation et d’étude minutieuse du squelette et des muscles pour éviter toute erreur anatomique, ils l’ont immortalisé au calme de leur atelier, loin du tumulte du monde extérieur. Ce qu’ils ont cherché à restituer alors va bien au-delà de « l’enveloppe » de l’animal, dont ils ont plutôt tenté de capturer « l’essence ». Pour Rosa BONHEUR, il s’agissait de retranscrire son âme, pour Michel BASSOMPIERRE, son esprit.

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NATHALIE MICAS PAR MICHEL PONS